Les puits, les mares et les fontaines

L’approvisionnement en eau a toujours été un problème crucial comme en témoignent les nombreuses décisions prises en conseil municipal.

   1827 : une réparation est envisagée de la fontaine du milieu du village.

   1836 : contenu de son éloignement de la fontaine, il est demandé de creuser un puits au presbytère.

   1837 : prévisions de vente de bois pour la fontaine au bas du village.

   1860 : des réparations sont demandées pour la fontaine du centre. C’est à partir de 1862 que débute la reconstruction du réservoir et du lavoir. La date de 1864 est encore gravée sur le réservoir.

   1866 : décision est prise de « construire » un puits au Nord du village. Il se fera sur le terrain de la vigne appartenant à Melle Rosalie BRENIAUX.

   1869 : un état est fait de la fontaine du bas du village.

   1904 : les fontaines publiques sont : 2 à la Teppe, 1 au bas du village et 1 au coin d’Amont. Des plans sont faits en 1905 et des abreuvoirs publics sont installés. Cela dure jusqu’en 1909.

   1912 : Réception du puits communal à usage du bétail sans plus de précision de lieu, et décision de couvrir le lavoir. Pour ce dernier, la réception des travaux se fait en 1913.

Des puits ont été creusés pour l’alimentation en eau potable. Plusieurs familles pouvaient bénéficier du même point de puisage.

La colline du mont Saint-Barthélemy possède en son sous-sol une réserve d’eau importante comme en témoignent toutes les sources qui surgissent sur son pourtour.

Augustave MAÎTRE, maire, a fait réaliser l’adduction en eau du quartier du coin d’Amont. Un captage de la source au lieudit « le pré du puits » est fait à quelques centaines de mètres des premières habitations, côté Rabeur. La différence de niveau, entre ce point et les deux fontaines, permet l‘écoulement de l’eau sans procédé mécanique. Pour accélérer le débit de la première fontaine sur la conduite, il faut fermer le robinet de celle située à l’extrémité, près de chez MAÎTRE. Rosalie MAITRE née BRENIAUX (épouse du maire et sœur de mon grand-père), cèdera une parcelle de terre à la commune pour la construction du mur de soutènement et l’aménagement du pourtour de l’abreuvoir.

La tranchée pour la conduite a été creusée à la main. Des pluies importantes ont provoqué des éboulements. L’entreprise sera mise en demeure de terminer les travaux, à sa charge. La conduite a été creusée en 1886 et la fontaine Nord faite un an plus tard.

L’eau courante n'arrivera sur les éviers que fin 1966 et début 1967. Avant ces dates, il faut aller plusieurs fois par jour, remplir des seaux ou des pots à la fontaine.

A cette époque, sept points d’eau existent dans le village. Six possèdent un abreuvoir.

Le premier est au centre du village. En fait, il s’agit d’un lavoir fait en pierre, et abrité. La source se trouve à flanc de coteau et le lavoir a été construit devant. Il existe encore mais le toit a été démoli par mesure de sécurité. Cette source alimente également deux fontaines au bas du village et deux à la Teppe. Deux fontaines au coin d’Amont sont approvisionnées par une autre source.

Les fontaines du coin d’amont subsistent. Les autres ont été supprimées avec l’arrivée de l’eau courante. Certains habitants le regrettent maintenant.

L’absence d’eau courante exclut l’utilisation de machines à laver automatiques. La lessive se fait à la main dans des lessiveuses, sur une planche à laver. Le rinçage a lieu à la fontaine. C’est une corvée plus ou moins pénible selon la saison pour les ménagères.

Le bétail s’y abreuve lors de son départ et de son retour de pâture. L’hiver, il est sorti de l’étable pour être conduit à l’abreuvoir. Au retour, les vaches regagnaient leur emplacement dans l’étable, sans se tromper.

fontaine cafe tabac 2Fontaine du café-tabacfontaine bas villageFontaine du bas du villagefontaine coin amont 1 Fontaine du coin d'amont

La distribution d’eau courante a été réalisée par le syndicat intercommunal regroupant 32 communes. L’eau est pompée à proximité de la rivière la Loue.

Cet équipement a permis la pose de bouches d’incendie. Auparavant, des mares étaient entretenues pour l’alimentation du bétail. Elles constituaient également des réserves en cas d’incendie. La plus grande se trouvait à la Teppe. Elle était empoissonnée.

Aujourd’hui, elles ont toutes été rebouchées. Deux maisons ont été construites sur celle de la Teppe.

mare teppeMare de la Teppemare coin amont Mare du coin d'amont

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Lavage du linge

à la fontaine du café-tabac

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Une fontaine du coin d'amont

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Hélène ROMANET rince du linge

à une fontaine du coin d'amont