Les incendies 

Un incendie aurait eu lieu vers 1895. Le 6 mai le conseil municipal votait une somme de 300 francs pour frais occasionné suite à un incendie.

Quatre incendies ont détruit ou endommagé des bâtiments au cours du 20e siècle.

Vers 1920, les fermes de Jules BRENIAUX (parents de Xavier) et de Justin BRENIAUX (rénovée par Danièle MARAICHER), mitoyennes, couvertes en chaume, sont détruites. Une braise provenant d’une cheminée serait à l’origine du feu. Pour ces évènements, le maire a demandé par avis téléphonique, l’intervention de pompiers extérieurs à la commune.

Celles de Louis OLIVIER le sera vers 1956, dû vraisemblablement à un court-circuit (le tocsin a été sonné), de Gilbert ANTOINE partiellement deux fois, (fermentation du fourrage puis accidentel) et enfin celle de Bernard BRENIAUX en 1989. Cette dernière s’inscrit dans un contexte particulier. A cette période une ferme brûlait toutes les trois semaines dans le Jura, ce qui a fait un total de 8. L’affaire n’a jamais été élucidée.

La compagnie de sapeurs pompiers - La pompe à bras 

Une équipe de sapeurs pompiers a existé jusque vers 1956. Elle est dissoute car l’entretien devient trop onéreux, en application des directives préfectorales, uniforme et casque réglementaires. Le commandement était assuré par un lieutenant, Louis OLIVIER. Environ 10 hommes la composaient selon les années, dont un, Désiré TROSSAT qui jouait au clairon, la sonnerie aux Morts à chaque cérémonie patriotique. Des manœuvres étaient faites et un voyage avait lieu annuellement, ainsi qu’un banquet. A ce sujet, en 1897 la somme de 50 francs pour le repas est augmentée. Leur équipement était constitué d'une pompe à bras.

Dommage qu’elle ait été vendue ! Ils sont intervenus pour la dernière fois lors de l'incendie de la maison OLIVIER.

On trouve traces de différentes décisions concernant les soldats du feu. Premièrement en 1888, l’achat d’une pompe à incendie. L’acquisition se fera en 1889, auprès de Etienne BATIFOULIER à Besançon, constructeur de pompe aspirante refoulante n°3, pour une somme de 2 400 francs. Sa réception se fait le 23 février 1890. Dix jours auparavant le conseil a voté l’achat d’une petite tenue pour les pompiers. Deuxièmement en 1910, il est demandé de combler le manque de tenue.

En 1899, la prestation pour l’entretien des chemins vicinaux est de quatre journées de travail. Les pompiers sont exonérés de cette quatrième journée en raison des interventions parfois lointaines qu’ils sont amenés à faire.